mercredi 20 mars 2013

Gold Coast Hinterland & Volcan Tweed : Partie 4: Mebbin National Park, à batailler avec les serpents



Dernière partie de mon mini-trip dans l’Hinterland de la Gold Coast et du Volcan Tweed : Mebbin National Park !

J’avais cherché l’entrée de ce fichu parc National dans le noir la veille, mais le GPS délirait. J’ai décidé de persévérer, en utiliser cette fois le logiciel GPS open source du téléphone.

J’arrive enfin à trouver la route d’entrée, située juste quelques kilomètres plus loin sur la route. Effectivement, c’est lamentablement indiqué : il s’agit d’une piste en terre qui mène d’abord à des fermes et propriétés environnantes avec d’entrer dans ledit Parc.

  
Après 10 kilomètres de piste détrempée par les récentes pluies (piste soi-disant ouverte aux véhicules normaux (mon œil…), j’arrive au site de camping, situé au beau milieu d’une forêt.
  
Le site a vraiment tout ce qu’il faut : grands espaces de gazon entretenu, toilettes propres, barbecues à gaz, tables, réservoir d'eau de pluie, et même un super abri avec une cheminée et du bois !


Sauf que je suis le seul à m’être aventuré jusqu’ici ! il faut dire qu’en dehors de la période estivale, les Australiens et les touristes sont peu nombreux à s’aventurer dans les Parcs Nationaux.

Je profite d’être correctement installé et tranquille pour rédiger le blog et faire plein de petits bricolages sur le van. Après tout, je suis à 100% autonome !

Et il le faut, car en 48h passé ici, seules 7 voitures ont traversé cette zone !

La zone donne accès à un chemin très sommaire dans le vallon d’une Rainforest (une autre !), où des figuiers étrangleurs ont colonisé la zone :




De retour au camp, Je profite d’avoir une cheminée pour me faire un bon feu, qui éloigne les moustiques.

Être seul à la nuit tombée dans une zone si isolée permet de découvrir la vie diurne et nocturne : je me suis habitué aux lézards géants qui grimpe aux arbres (et qui sont de gentils trouillards), ainsi qu’aux wallabies, dont les paires d’yeux qui brillent la nuit à la lampe torche peuvent faire peur.

Par contre : lorsque je m’assois devant « mon » feu de cheminée pour manger tranquille, et que je découvre qu’un long reptile s’est faufilé entre les briques de la cheminée et les planches de l’abri, à à peine 2 mètres de moi, j’ai de très bonnes raisons de me faire du souci : PUTAIN DE SERPENT !

Heureusement, il a eu autant la frousse que moi, et s’est lentement laissé glisser le long de l’interstice, puis a rejoint l’herbe pour aller vaquer à ses occupations (et j'ai pu apprécier qu'il faisait bien un bon mètre de long...).

Après quelques recherche, vu qu'il était noir avec un dessous légèrement rougeatre, je pense l'avoir identifié :

 Il s'agirait d'un"Lesser Black Whip Snake", peu venimeux, mais largement suffisant pour aller se coucher en fermant le van à double tour....

En sortant du parc, je reçois un texto : Shannon m’annonce que mon chèque final de Twisted Wanckers est enfin prêt. Let’s go !

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